Tout héro à une histoire. Et toute histoire à un commencement. Orthodoxe ou non, on a toujours un début qui nous est propre. Cependant, contre tout attente, la vie du jeune Leeron a été plus que normal. La seule bizarrerie de sa vie, n'était que lui-même en soi. Né d'une mère inconnu qui ne l'a mit au monde que pour ensuite réclamer de l'argent à son père lui tout aussi inconnu, elle finit par abandonner son petit dès ses 3 ans dans les rues de Londres. La vie d'un SDF l'attendait. La vie à la dure. Enfin, en tout cas c'est ce qui était prévu. Mais la chance est toujours du côté du garçon. Il fut recueillit par un homme du nom de Brook Sujarais. Un cordonnier au talent sans pareil mais avec une clientelle si rustre qu'il se faisait plus exploiter qu'autre chose. Et il se laissait faire, car il était trop gentil. Et cette même gentillesse le poussa à recueillir l'enfant. Il lui offrit foyer, bonté, nom et amour. Tout ce qu'il fallait pour faire grandir un enfant. Cependant, il lui enseigna aussi sa philosophie de vie. Le sacrifice de soi, la bonté immuable. Toujours tendre la main. L'esprit de Leeron qui est beaucoup unique, analysa la situation d'une façon assez.. Déconcertante. Peu importe comment, faut faire ce qu'on te demande, tant que ça aide. Son « père » ne le savait pas encore, mais cela allait avoir un impact énorme sur le garçon.
Il grandit donc dans une atmosphère guillerette et fit même changer les habitudes de son sauveur. En effet, la façon assez brutal qu'avait Leeron de régler un soucis, effrayait les brutes qui exploitait son père. Surtout après que l'un d'eux reçu sa nouvelle paire de chaussure directement encastré au plus profond de sa gorge. Les gens craignant le fils commencèrent à payer le père. Ce dernier ignorait toute fois le rôle qu'avait joué son fils dans la réussite de son magasin. Le jeune brun commençait à se voir comme l'ange protecteur des rues de Londres. Malgré qu'il causait plus de destructions qu'autre chose, il avait l'impression d'avoir fait tout le bien du monde. L’événement qui bouleversa à jamais son destin fut lui aussi des plus étranges. Il était à ce moment là agé de 14 ans, quand il rencontra un ami de son père Adoptif. Anatol Spavich. Un homme blond, de forte taille qui était plutôt connu dans les milieux sombres londonien. C'était comme un genre de parrain de la mafia mais malgré ses activités illicites il n'en restait pas moins un homme de bonne foi, plaçant le calme et l'ordre avant tout. Il était venu pour rendre visite à Brook et parlait du bon vieux temps tandis que Leeron nettoyait. En laissant traîner ses oreilles, le jeune homme découvrit la nouvelle passion du camarade son père. Le Touge Racing. Des courses de voiture illégal, qu'il organisait dans les montagnes du borough d'Harrow. Malgré le côté assez dangereux de la chose, en entendant les détails, les descriptions des voitures filant à toute vitesse, de la renommait que les pilotes pouvaient acquérir, le sang de Leeron ne fit qu'un tour. Il pourrait s'amuser et devenir populaire donc élargir sa zone d'effet comme sauveur londonien. Il insista, et insista et insista encore. Son père finit par céder à son caprice, et à peine 14 ans, il devint le plus jeune pilote. Il apprit au près des autres hommes d'Anatol et devint rapidement un as. Il se faisait de l'argent lors de ses courses, mais il s'en foutait. La vitesse était son pris. Il se sentait comme, enfin à sa place dans le plan astral de l'humanité.
Mais le destin avait de plus grand projet pour lui. Un soir, pendant une énième course, le jeune homme de 17 ans était surexcité. Ce soir il courrait face à son ancien mentor. Il était impatient d'obtenir le titre de meilleur pilote. Leur moteur grondait. Il se narguait mutuellement du regard. Puis plus rien, hormis le son enivrant  des pneus crissants lors des virages. Leeron avait prit le coup de main. Il était devenu un drift king et connaissait chaque recoin de la montagne comme sa poche. Il avait une avance considérable sur son opposant, rien ne pourrait le faire perdre. Rien hormis une étrange lumière verdâtre qui se dessinait au loin devant lui. Il était des plus intriguait. Plus il s'en approchait plus il en discernait la forme. C'était semblable à un genre de trou entouré de petite cube vert, au beau milieu de la route. Mais son instinct ne semblait pas effrayé. Si bien qu'il ne ralentit pas et fut comme aspiré dans cette distorsion, qui se referma aussitôt après son passage. Tout sembla alors noir pour le jeune homme. Il eut l'impression de s'évanouir. Lorsqu'il revint à lui, il aperçu des arbres tout autour de lui, et notamment celui dans lequel il était encastré avec sa voiture. Il pensait qu'il venait sans doute de faire une sortie de route. Il trouva sur le siège de voiture à sa gauche, un appareil assez étrange. Tout rouge, avec un écran dessus et deux genre de bouton grisé, l'appareil sembla s'illuminer rapidement lorsqu'il y posa sa main.
Il fixait le tout pour comprendre ce que s'était, lorsqu'un bruit extérieur le tira de sa réflexion. Un cri de peur. Un cri du cœur. Un cri de supplication. Quelqu'un avait besoin d'aide. Sans même réfléchir il fit s'ouvrir de force la porte de son véhicule à coup de pied, rangeant son objet inconnu sous son poncho dans sa poche intérieur de son jean, puis fila vers l'origine du cri. Le spectacle qu'il vit alors lui fit froid dans le dos. Devant lui se tenait un genre de village, où ses habitants se faisait agressé. Cependant autant les victimes que les agresseurs lui paraissaient étrange. D'un côté des petites boules de poils noir avec des yeux jaunes, et de l'autre des genre de forme humanoïde vertes avec une crête et une massue. Une chose était sûr. Il n'était plus à Londres.Mais l'heure n'était pas à la réflexion. Il avait des vies à sauver. Alors que l'un des genre de gobelins allait frapper une des bestioles noirs, Leeron était déjà à côté de lui et bloquait sa massue à main nue. « Affronte quelqu'un à ta hauteur » murmura-t-il, avant d'envoyer son genou s'écrasait sous le menton du vilain, qui s'envola en arrière. Ses comparses, aux nombres de 10, ainsi que toutes leur victimes s'exclamèrent en même temps « UN HUMAIN?! ». Bêtement, Leeron les saluait et baissa donc sa garde, les gobelins se jetèrent alors sur lui, tous le martelaient de coup de massure en beuglant « Tu crois qu'un humain va arrêter le gang des Goblimons?! ALLER LES GARS! ON LE TUE ET ON PASSE AU BOTAMON. » Le jeune humain faisait de son mieux pour endurer les coups et il essayait même d'en placer, en vain. Cependant il n'abandonnait pas. Il était comme ça. Il devait sauver ses créatures inconnus. Chaque fibre de son corps lui criait de le faire. Et alors qu'il essayait de se redresser tant bien que mal de se redresser, l'objet dans sa poche s'illumina et commença a s'élever dans les airs. Les goblimons s'arrêtèrent alors, comme effrayé. Soudain sortant de la forêt, une petite statuette entouré de flamme se posa dans la main du jeune humain endolori. Les yeux de ce dernier s'illumina tandis que l'objet s'incrusta dans son appareil inconnu. Autour de lui les botamons murmuraient « Il a un digivice? » Il se saisit alors du digivice qui planait devant son visage et instinctivement, fit ce qu'il fallait.
Une ligne de code apparu autour de sa main gauche et de sa main droite, il la scanna avec son nouveau joujou. « SPIRIT EVOLUTION! » hurla-t-il. La peur se lisait sur le visage de ses ennemis. Une boule de feu entoura son corps. Leeron le sentait il changeait. Une puissance nouvelle l'envahissait. Et lorsqu'enfin il réapparu, c'était une nouvelle personne. Ayant gagné bien 20 centimètre son corps entier était rouge et musclé. Son visage affichait un air grave et ses deux pupilles noirs étaient pesante. Ce qui ressemblait à des cornes rouges ornait sa tête, tandis que ses doigts et ses jambes était recouvert par un genre de protection noir. Sa voix, plus grave qu'à l'accoutumé, s'éleva. « Hell's burnout ». Tournant alors sur lui même, un anneau fait de flamme noir se forma avant de fusait dans la direction des assaillants. Ils fûrent annihilé jusqu'au dernier. Il reprit ensuite très vite sa forme normal et leva son pouce dans la direction des botamons. Ces derniers semblait effrayé car, certes il les avait sauvé mais il avait surtout ravagé la moitié de leur village et forêt. Il haussa alors simplement les épaules en disant un « Pas la peine de me remercier. » puis, s'en alla comme si de rien était. Il le savait, c'était un nouveau monde. Et il avait le pouvoir de le sauver.