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Les différentes parties sont sujettes à de différentes modifications et améliorations. Il est donc intéressant de revenir voir de temps à autre. De nouvelles leçons seront publiées de temps à autre.

Première leçon : Un bon vocabulaire.

Pour tout joueur, un vocabulaire bien fourni est un atout de masse pour commencer à écrire. La redondance est en effet quelque chose qui tue le lecteur. Toujours répéter le même mot pour décrire la même chose devient à la fin un handicap. Par exemple, toujours utiliser ‘’de plus’’ pour ajouter quelque chose par après devient vite de trop.

Il y a aussi à prendre en compte que lorsqu’on écrit, tout n’est pas évident. Mettre en mots une image peut être parfois difficile. Par contre, elle permet de mettre plus en valeur votre talent, la chose que vous décriviez et d’augmenter votre nombre de lignes radicalement. Parler du lieu comme étant une simple chambre n’est pas suffisant, essayer de la rendre magique, unique en la décrivant.

«La pièce semblait être une l’environnement de vie d’un enfant. Sur les murs étaient tapissés des images d’étoiles et de galaxies, probablement fluorescente dans le noir. Le bleu foncé des murs semblait inviter au repos et au sommeil. Une grande fenêtre donnant sur la cour arrière était sur le mur opposé de la porte. Elle était tellement grande qu’on pouvait s’asseoir sur le bord et lire un livre ou tout simplement observé le monde extérieur. Un tout petit lit était dans un des coins, semblant ridiculement petit comparé à la pièce. Le sol semblait être … »

Ce genre de description est beaucoup plus préférable qu’à un simple :

«La pièce est une chambre d’enfant bleu, avec des étoiles sur les murs. Il y a une fenêtre dans la chambre avec un petit lit. C’est bordélique. »

Le tout perd ainsi de son sens et de la possibilité d’en faire un lieu unique, utile pour les autres joueurs. En effet, avec une description si basique, ils auront de la difficulté à se repérer et déterminer leurs actions possibles avec si peu d’information à travailler avec.

Voici un site web permettant d’obtenir des synonymes et antonymes rapidement : http://www.synonymes.com/

Voici donc l’importance d’un bon vocabulaire.

Deuxième leçon : Un vocabulaire bien orthographié.

Il est important d’avoir un vocabulaire varié, mais il est encore plus important qu’il soit lisible. S’il est incompréhensible par un nombre de fautes incalculables et qu’il met la personne mal à l’aise de répondre parce qu’il n’est pas sûr de comprendre, vous n’êtes pas plus avancé qu’avant.

La relecture et correction d’un texte est très importante. Cela permet que le texte soit cohérent et que les erreurs incrustées à l’intérieur soient moins présentes. Certes, il est difficile de faire un texte sans fautes, mais le mieux est d’en éviter le plus possible.

De la difficulté à faire la correction par vous-mêmes? Il y a des logiciels et sites web qui vous permettent de le faire pour vous, certains le font payant, d’autre juste un nombre limité de mots à la fois gratuitement, plus il faut payer.

La première des choses serait d’avoir Word d’installer sur votre ordinateur. Certes, il n’est définitivement pas parfait, mais il peut corriger beaucoup de fautes de syntaxe et d’orthographe de vos textes. Je l’utilise d’ailleurs pour faire ses leçons. Avoir Antidote installé dessus est encore meilleur, parce que c’est un vrai correcteur qui peut enlever plus du trois quarts de vos erreurs dans un texte. Il aide pour la structure aussi, ainsi que les virgules. Il vous informe même des parties dont le programme n’est pas certain de la faute, laissant à vous de faire le choix. Par contre, c’est un programme payant (cela ne veut pas dire que vous ne pourriez pas le trouver gratuitement sur le net sur un site de pirates).

Firefox ainsi que Google Chrome offrent des services de correction par défaut, il faudra simplement faire quelques recherches pour les activer ou améliorer leur efficacité.

Pour ce qui est des sites web, en voici plusieurs qui font un travail similaire à Antidote.

Bon Patron : http://bonpatron.com/

Un site qui permet de corriger en différentes langues : http://labs.translated.net/correcteur-orthographe/

Similaire à celui ci-dessus : http://www.reverso.net/orthographe/correcteur-francais/

Scribens : http://www.scribens.fr/

Le dictionnaire est aussi une bonne source d’information pour vos erreurs et incertitudes.

Voici ce qui en était pour un vocabulaire bien orthographié.

Troisième leçon : Un vocabulaire bien adapté au personnage.

Une fois que vous décrivez et que tout est corrigé, est-ce que vous utilisez les bons termes en fonction de votre personnage? Après tout, si votre personnage date de 1830, il ne parlera pas de la même façon qu’un jeune de 17 ans de nos jours. De même, est-ce que le vocabulaire que vous utilisez correspond à ce que votre personnage dirait? Certes, il peut être vieux, mais si c’est un noble, il ne parlera pas de la même façon qu’un paysan. Il faut aussi prendre en considération leurs tics, leurs manies, leurs personnalités. Une personne timide ne parlera pas comme quelqu’un qui a un égo gigantesque.

Ce genre de détails fait une différence dans l’interprétation d’une personne. Prenons Odilo comme exemple. Il est né dans les années 1960. Il ne commencera pas à parler comme un jeune, à mâcher ses mots ou ne sera pas à l’aise avec les mots plus récents vis-à-vis la technologie. Il utilisera des mots souvent plus désuets et beaux, ne fera pas de :

« Lol dude, tsé, y’était trop pété et rad là! »

Cela ne convient pas au personnage. Il ne connaît pas ou n’est pas à l’aise avec la moitié des mots utilisés plus haut. Il ne saurait probablement même pas comment les placer correctement dans une phrase. Essayer de lui faire dire sa dans une vraie situation est illogique. Le contexte peut influencer le personnage (ex : il est saoul, il est fatigué, il est drogué, etc.) mais il ne devrait pas finir à être capable de faire l’exemple.

Faire des recherches sur les différents historiques, l’histoire de la région, des textes de l’époque peut vous donner une idée de quoi votre personnage sonnerait à l’oral. Il y a toujours une marge de manœuvre dans ce genre de cas, particulièrement à cause de l’éducation du personnage, mais il ne faut pas en abusé. Parfois, même une expression sera différente ou inconnue de la personne à cause de quand elle a été créée.

Il faut surtout respecter le thème de l’univers dans lequel vous écrivez. À une époque médiévale, il est presque impossible que quelqu’un commence à parler d’un iPad. De même, dans les temps modernes, il est presque impossible que quelqu’un parle comme un homme des temps médiévaux, sauf si voulu et justifié. Même des informations supplémentaires (univers surnaturel, actuel, voyage intergalactique, créatures fantastiques, présence de magie, etc.) peuvent influencer le tout. Tout est une question de dosage.

Voici ce qui en était pour un vocabulaire bien adapté au personnage.

Quatrième leçon : Une réponse bien structurée.

Souvent, les réponses, voire même les débuts de sujet, ont une structure toujours similaire, suivant toujours le même ordre des choses. Cela permet surtout de garder un rythme et de ne pas se perdre dans la réponse à où nous sommes rendus.

Pour commencer, surtout dans le cas de début de sujet, d’un nouvel arrivant dans le sujet ou de changement de lieu, c’est l’introduction et la mise en place. C’est à ce moment qu’on décrit les décors, les paysages, comment et pourquoi votre personnage est sur les lieux. C’est souvent, dans les romans et les scénarios, le moment qu’on appelle «situation initiale». Dans la plupart des cas, le personnage vient de mettre les pieds dans ce lieu. Elle est souvent juste nécessaire au début du sujet et pas besoin d’être répété à chaque réponse.

Ensuite, c’est là que les actions commencent. Peut-être que votre personnage va rentrer et enlever son manteau, ou bien se faire une tasse de thé et commencer une bagarre tout de suite après, qui sait? C’est souvent une partie qui semble anodine, mais qui fait une différence dans la réponse, par sa longueur et son contenu. De plus, cela permet de faire avancer l’histoire, car c’est souvent à cette partie que les gens répondent. C’est aussi ici que souvent les gens réagissent aux autres.

Vient le moment que si le personnage doit parler, il peut s’exprimer maintenant. Souvent il est bon de mentionner avant le ton ou la manière que le personnage va vocaliser ses paroles.

On peut par après reproduire les deux dernières étapes presque indéfiniment. Il est bon de noter que souvent, il est préférable de garder toutes les parties de conversation autour d’un même sujet, sinon les réponses vont tellement varier qu’il sera difficile de mettre les morceaux ensemble.

La partie qui conclut le tout est bien sûr la fin, la conclusion quoi. C’est souvent les dernières actions ou paroles qui vont boucler une réponse, par attente de réaction de l’autre où ce que le personnage voulait faire est fait.

Il est conseillé de n’assumer en rien les actions et réactions des autres si c’est écrit comme tel ou bien vous avez parlé au joueur avant et conclut de quelque chose. Les actions forcées sur les autres sont souvent mal perçues et interdites dans les différents forums de jeu de rôles, par le fait que vous jouez un personnage qui n’est pas le vôtre. Vous brimez aussi la liberté des autres joueurs en leur empêchant de réagir comme il l’aurait voulu. Aussi, il n’est pas dit de ce que vous décideriez de forcer l’autre à faire est comment le personnage réagirait, brisant la magie du jeu de rôle.

Voici ce qui en était pour une réponse bien structurée.

Je n'avais même pas vu ce sujet ! Merci pour ce tutoriel, ça résume bien les conseils que je donne en général :)

Juste une question : serais-tu par le plus grand des hasard qubéquoise ? (Non, ce n'est pas le « Lol dude, tsé, y’était trop pété et rad là! » qui me fait dire ça, pas du tout :P)

Ah moi non plus, je n'avais pas vu ce tutoriel. C'est très sympa de ta part d'en avoir fait un !
Je rajouterais bien une petite chose :
Il faut pratiquer. C'est très dur de faire un bon texte lorsqu'on en a jamais écrit, alors il faut s'entraîner. C'est comme pour tout.

Oui oui, Québec for the win!

Ce qui me rappelle d'ailleurs... *va continuer à en écrire*

Cinquième leçon : Des pensées sans être en balises.

Souvent, les gens qui débutent ont tendance à chaque fois que leurs personnages pensent à quelque chose, le mettre en balise de pensée. Il n’en est rien.

En effet, une pensée peut être placée dans une balise, mais il la plupart du temps, on peut facilement l’intégrer dans la narration, dépendamment à quel genre l’écriture du texte se fait. Cela permet en autre de plus décrire et de parfois divaguer un peu, dévoiler ainsi plus en profondeur le personnage. Décrire la pensée, la logique derrière elle est plus puissant qu’un simple :

« Je me demande ce qu’il fait. »

Vous pourriez vous dirigez vers du :

« Il se demandait ce qu’il faisait, l’être qui était à l’opposé de la pièce. Il l’avait bien vu rentrer sans rien et après une dizaine de minutes, il n’en était toujours pas ressorti. Il pouvait supposer qu’il était venu faire de la paperasse, mais encore là, cela semblait peu probable. Peut-être qu’il … »

Ainsi, cela permet de développer le personnage, montrer sa manière de penser beaucoup plus en profondeur qu’à l’ordinaire. De plus, cela ressort moins de façon étrange et coupe le flot de lecture et d’imagination en changeant d’un coup la façon d’écrire pour faire une balise de pensée. Cela peut sembler parfois à de l’exagération, mais en fait, souvent, cela donne plus de matériel pour les autres, afin qu’ils puissent construire leurs réponses et avoir de l’inspiration.

Voici ce qui en était pour des pensées sans être en balises.

Esti d'saint simonac ! (Ma meilleure amie québéquoise m'apprends beaucoup de cennies comme ça... x))

Si je peux me permettre d'ajouter quelque chose aussi : rien de tel que la lecture pour améliorer son style aussi :)