Mon dernier essai de fanfic n'a pas été génial, je l'avoue. Mais je vais retenter l'expérience avec cette histoire, je pourrais commencer par vous présenter les personnages et l'histoire avant d'entamer le prologue mais je ne suis pas fan de cette pratique anti-consommatrice U_u


.:: Digital's Infernal Genome, Infinite : Armageddon ::.


Prélude :

Ouah quel suspense ! *__* Celle-ci de fic j'espère pouvoir lire l'histoire jusqu'au bout !

Excellent Edo,très original !

(Par contre le Crowmon...Glups)

j'attends la suiteuh !

Super ! =)
Peut-être un peu sanglant mais moi ça m'embête pas ! ^-^

1ère Sonate : Ode à la guerre :

Un Tylomon émergea de l'eau et s'envola au dessus de la plage. Le digimon ressemblait à un requin dont la tête était recouverte d'une épaisse cuirasse. Trois de ses ailerons étaient remplacés par des lames et les deux plus importants faisaient office d'ailes, comme celle des avions. Le poisson remarqua alors trois formes sur le sable. Il se posa à côté et frappa l'une d'elle avec sa tête. La chose, qui était une capsule, s'ouvrit. A l'intérieur se trouvait un caisson emplit d'un liquide orange transparent dans lequel dormait un jeune homme. Les yeux du Tylomons s'emplirent d'une couleur rouge sang et il ouvrit la gueule. Tuer, les humains devaient mourir, tous mourir ! Le verre se brisa, le sang coula. Le sang du digimon marin. Une épée était sortie du liquide, avait transpercé la vitre et s'était fichée en plein dans la gueule grande ouverte du digimon, en direction du cerveau. Un cri de loup retentit, le caisson explosa.

- Ouch, dur dur le réveil ...

Celui qui avait parlé était un jeune homme, celui-là même qui était dans le conteneur trente secondes plus tôt. Il bailla, se frotta les yeux, s'étira et se dirigea vers un autre caisson. Il regarda un petit clavier situé dessus, resta là le regard vague, puis se décida à pianoter dessus. De la vapeur s'échappa de la masse métalique qui s'ouvrit, puis ce fut au tour de la vitre de coulisser et un adolescent aux longs cheveux roux sortit du "bain" de liquide orange.

- J'aurais pensé à une petite fête pour notre réveil, dit-il.

- Ils ont eu des problèmes de tout évidence, répondit l'autre.

- 'Fait moi c'est William, lança joyeusement le rouquin.

- Kira.

Un tir de feu nourri se fit alors entendre.

- Le tueur hein ? Bien joué en tout cas, quoiqu'un peu salissant, si j'avais eu des habits ç'aurait été à toi de payer la laverie, ironisa t-il.

Derrière William se tenait un Shellmon qui était maintenant tout sauf reconnaissable, à côté de l'oreille de l'adolescent se trouvait un canon bleu dont le bout fumait encore. Cette arme avait été, quelques secondes auparavent le bras de Kira. Le sang de la créature les avait tous deux aspergés si bien que celui avec son canon avait une allure de psycopathe au sang froid.

- Sa carcasse fait un peu tâche dans le paysage, tu termines le travail, demanda William.

Une détonnation se fit entendre, le cadavre du Shellmon explosa et ses membres s'éparpillèrent. Tandis que le bras de Kira reprennait sa forme normale son ami s'approchait du troisième caisson.

- Qu'est-ce que tu en dis ? On réveille notre troisième ami ? demanda t-il.

- Comme tu veux, répondit l'adolescent d'un ton las.

Le rouquin pianota sur le même genre de clavier que son compère auparavent et la capsule s'ouvrit, puis la vitre à son tour, celle-ci était déjà fissurée ce qui poussa William à se mordre nerveusement la lèvre inférieure. Le liquide orangeâtre coula, parsemé de pétales de roses, mais là ou aurait du se trouver quelqu'un humain ne se trouvait qu'un cadavre aux membres explosés.

- Elle n'a pas survécu à la pression de l'eau lors de notre évacuation, son fut était fissuré, constata Kira.

William détourna vivement la tête et se plaqua la main devant la bouche.

- On ne peut pas la laisser là, pas avec tous ces digimons, continua t-il.

L'adolescent aux cheveux roux hocha la tête en signe d'aprobation et s'éloigna vers les champs qui bordaient la plage, une expression triste sur le visage. Le visage de Kira commença à se transformer, ses cheveux, désormais argentés des suites de l'expériences disparurent. Sa tête était désormais celle d'un loup. Son hurlement triste retentit alors.

Quelques minutes plus tard il rejoignit William en essuyant du mieux possible le sang qui entourait sa bouche sur sa tête désormais redevenue normale.

- C'est seulement à deux qu'on va devoir détruire le digimonde ? demanda le rouquin.

- Il y avait d'autres laboratoires, d'autres expériences, répondit Kira.

- On devrait essayer de les retrouver avant de continuer.

L'adolescent aux cheveux d'argent hocha la tête et tourna la tête vers la vague forme d'une ville qui se dessinait plus loin sur la côte. Des explosions et des arc électriques en émergaient. Là-bas ils devraient se battre, désormais ils étaient entrés dans la guerre.

Quel suspense ! *__* Génial !!! Sinon le truc de Wi-wi et le taxi c'est fait exprès ou... ::

Excellent suspense Edo ! (Le seul truc c'est que j'ai parfois du mal a distinguer les deux persos...)

4ème Sonate : Ce Chant Quotidien :

Et ... But ! William s'épongea le front, c'était le quatrième qu'il marquait en une mi-temps, il devait être le meilleur de son équipe. L'adolescent se tourna vers les tribunes et agita les bras en direction de sa famille. Rien n'avait changé, c'était ça tous les week-ends c'était ... Comme une chanson qui se répète chaque jour. Durant la seconde partie du match, il joua à nouveau comme un prodige du ballon. A son terme il soupira et partit se changer dans les vestiaires ... Il avait bien joué ... Il avait une équipe formidable. William se tourna vers eux. Une équipe sans-visages, pourtant ils en avaient un pour lui, lequel ? Le rouquin secoua la tête pour chasser ce qu'il pensait être un coup de fatigue et sortit dans la rue. Cependant ... Quand avait-il appris à jouer au football ? Hum ... Pendant sa jeunesse tiens. Quelle jeunesse ? Pourquoi n'arrivait-il pas à se souvenir de ses parents ? Il les avait vus quelques minutes plus tôt ! ... Pourquoi ne l'avaient-ils pas ramené ? Où allait-il là ? L'adolescent s'arrêta. Il était devant la porte de chez lui. Il éclata de rire à propos de sa propre bêtise et rentra. Le couloir qui menait au salon était long ... Trop long ... Beaucoup trop long. Pourquoi la porte était-elle en métal ? Pourquoi les murs étaient-ils blancs ?! Pourquoi il se sentait d'un coup trop grand dans ce couloir ?! Pourquoi y avait-il de moins en moins de place ?!

Il se réveilla. Une famille normale ... Des activités normales ... Il n'avait jamais connu ça ... Alors pourquoi venait-il d'en rêver ? Il se trouvait dans un laboratoire. William attendit que son regard s'accoutume et chercha son acolyte du regard. Et il le trouva, assit près d'une très jolie fille aux cheveux roses qui dormait. Le rouquin se leva et alla se planter devant Kira qui le regarda.

- ... Bien dormi ? demanda-t-il.

- La jalousie est un vilain défaut môssieur, la prochaine fois que tu m'assommes pour avoir un rendez ...

- Nos ennemis sont les Royal Knights. Va savoir pourquoi ... le coupa Kira.

William le regarda, puis la demoiselle et soupira tout en se plongeant dans une intense réflexion, qui en soi était un bien rare miracle.

- Et j'ai aussi fouillé dans les archives ... avoua l'adolescent aux cheveux argentés.

- Et ?

Kira se mit alors à réciter, comme si il avait tout appris par coeur, il faisait néanmoins le tri, ne citant que le plus intéressant.

"Jour 1 : Nous avons été désigné par notre état comme l'élite des scientifiques, c'est un honneur ... Mais dans un sens ça fait peur ... Nous sommes le dernier espoir pour repousser cette invasion de monstres digitaux. Il parait que dans notre équipe se trouve l'un de leurs créateurs ... Ils ont eu raison de ne pas dire qui, rien que moi, j'ai envie de lui faire la peau. Cette guerre est injuste, née à cause de la vanité de certaines personnes qui croyaient pouvoir créer des entités intelligentes soumises dans une autre dimension. Enfin bon, ce n'est pas le sujet de ce journal, quoique dans un sens si, mais non. Notre directeur nous a divisés en trois secteurs : La recherche en armement, les bio-armes et la recherche informatique [...]

Jour 36 : Les projets d'armement ont été abandonnés, trop coûteux en ressources et de toute évidence inutiles, la recherche informatique ferme également ses portes. Ce qui restait d'internet à l'humanité vient d'être conquis par le digimonde. Un simili web a été instauré mais n'est pas assez grand pour être exploité et surtout différament agencé de celui de cet autre monde. On a plus qu'à avancer sur le bio-armement, les hybrides animaux/machines de guerre jusqu'alors créés sont un échecs. C'est amèrement qu'il la fait mais le directeur nous a annoncé qu'on devrait se servir d'humains [...]

Jour 53 : C'est fini. Tout. Tout sauf eux. Ces bestioles virtuelles nous envahissent toujours et les recherches sont un échec. Le directeur et la moitié du personnel à déjà déserté. Nous sommes sept et nous cherchons toujours, mais c'est sûrement en vain [...]

Jour 66 : C'est un miracle ! Nous l'avons trouvé ! La solutions ! La fusion prolongée de notre monde et de celui digital nous a permis de découvrir un nouveau gène, celui-ci permet de réagencer le génome tout entier de manière à ce qu'il soit commun au virtuel et au réel, ses possibilités sont infinies, nous avons décidé de le nommer Infinite et de le transmettre aux laboratoires encore actifs [...]

Jour 123 : Je crois que c'est la fin de notre travail, l'expérience à réussi, après tant d'échecs. Apparement pour apparaitre Infinite avait besoin d'un corps jeune. Cependant, nous le savons, une de nos communication à été interceptée, Ils viendront bientôt. Et même si nous mourrons elle vivra et attendra qu'un autre Infinite vienne la réveiller. Notre prototype, ma fille."

Kira récupéra son souffle et guetta la réaction de William. Celui-ci ne disait mot. Toujours debout il semblait perdu dans ses pensées. Les Infinites, c'était comme ça qu'ils s'appelaient non ? Avaient eu une vie avant ? Une vie qu'on leur avait arraché pour une guerre ?! Il retint ses larmes. Se pouvait-il que ce fut son père à lui aussi qui l'avait transformé en Monstre Humain ? Les deux amis furent tirés de leur réflexion par un long bâillement de la part de la demoiselle endormie, celle-ci se réveilla et étira violemment les bras. Alors que Kira se prenait une main dans le nez, William se la reçut là où il ne fallait pas. Le garçon aux cheveux argentés s'écroula en se tenant le visage tandis que le rouquin, les yeux exorbités, se tordait en se tenant l'entrejambe. La jeune fille aux cheveux roses se leva et les regarda.

- C'est déjà l'heure de dormir, demanda-t-elle.

- Je vais la tuer, affirma William.

- Je vais la bouffer, surenchérit Kira.

Elle eu un mouvement de recul avec une expression mi-désolée, mi-nerveuse.

- Eh ... Calmez vous les garçons ... bégailla-t-elle gentiment.

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Plus tard les, maintenant, trois amis émergèrent d'un tunnel, enfin à l'air libre. Ils étaient dans une plaine non loin d'une montagne. Ils avaient marché pendant des heures dans ces couloirs blancs mal éclairés à l'air lugubre. Oh bien-sûr ils auraient pu utiliser le train, mais William avait oublié de s'accrocher à lui avant de s'en faire jeter comme une ancre avait dit Kira. La fille aux cheveux roses bonbons se retourna vers ses compagnons en souriant.

- On va où maintenant ? questionna-t-elle.

- Et bien apparemment nous ne sommes pas loin de ... Des Rocheuses en Amérique, affirma Kira.

- Et nous allons ? surquestionna William.

- En Europe, l'ex-Pays de France, répondit-il tout simplement.

L'adolescent aux cheveux argentés se mit à marcher en direction de l'est, c'est qu'ils en avaient du chemin à faire, plusieurs milliers de kilomètres selon lui, et, d'après la carte, il y aurait des océans à franchir. Soudain une impression de solitude l'envahit, il se retourna et vit que ses compagnons n'avaient toujours pas bougés.

- Tu plaisante hein, lui demandèrent-ils en chœur.

- Non Wi-Wi, non Rin, maintenant on a intérêt à se mettre en route si on veut arriver avant l'extinction de l'humanité, lança-t-il dans un haussement de sourcils.

Il se remit alors en marche, suivi par des compagnons qui le faisaient à contre-cœur. Kira soupira alors et se mit à siffloter. William le regarda, son ami sifflait bien, c'était une jolie mélodie, du genre de ces chansons que l'on veut écouter, tous ces jours normaux, en boucle et en boucle ...